29, Oct 2021
Comment être actionnaire ?

Pour qu’une entreprise soit légalement constituée, des individus partageant les mêmes perspectives et les mêmes intérêts doivent se réunir pour former une structure. Ce, en délivrant chacun leurs apports. En droit des affaires, ces derniers sont ce que l’on appelle les actionnaires. Mais comment être actionnaire d’un groupe ? De simple associé à actionnaire majoritaire, voici le chemin à suivre.

Devenir actionnaire : par quels moyens ?

Pour être actionnaire, il faut répondre à certains critères. En France, ils sont fixés par les statuts mêmes de l’entreprise. Selon les règlements régissant les formes sociétales, tout individu qui aspire à devenir actionnaire d’un groupe doit libérer ses apports. Ce, en vue d’acquérir les parts sociales qui lui reviennent de droit. L’idéal serait un apport en nature ou un apport en numéraire. Composé de biens immatériels ou matériels, tels que les bâtiments, les terrains ou encore les véhicules, l’apport en nature est parfois le plus sollicité. Quant à l’apport en numéraire, il s’agit d’une contribution monétaire provenant du futur actionnaire.

À quel moment peut-on devenir actionnaire ?

Tout entrepreneur qui souhaite avoir du succès sait qu’il faut investir au bon moment. Qu’il s’agisse d’une personne physique ou d’une entité, voici les meilleurs moments pour devenir actionnaire au sein d’un groupe :
– Dès la création. Pour que le groupe puisse démarrer ses activités, le capital social doit être constitué par les investisseurs qui deviendront les actionnaires.
– À l’occasion de l’expansion du groupe. Ce qui signifie que le capital social doit également être augmenté pour que l’entreprise puisse atteindre ses nouveaux objectifs.
– À l’occasion d’une vente ou d’une cession de parts sociales existantes au sein du groupe.

Pourquoi devenir actionnaire ?

Le succès, la réussite et les bénéfices sont ce qui motive le plus un entrepreneur à s’associer avec d’autres entrepreneurs. Le principe est de partager le capital social en plusieurs parts pour minimiser les pertes en cas de faillite. La responsabilité d’un actionnaire est en effet limité à hauteur des parts qu’il détient au sein de la société. À noter que certains actionnaires ont le droit de participer à la vie sociétale, tandis que d’autres n’ont pas ce privilège. En droit des affaires, les apports délivrés par les actionnaires constituent des dettes permanentes de l’entreprise envers les investisseurs.

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